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ELISE VAN DE BUSSCHE - LETTRES - PROMO 2020
Des Lettres à la Communication, il n’y a qu’un pas !
Après avoir obtenu un Baccalauréat Littéraire en 2016 (oui, il s’agit bien de l’ancienne version du Bac, que le temps passe vite…), j’avoue que je ne savais pas vraiment vers quelle filière me diriger… J’ai donc choisi de commencer par une formation générale : la classe préparatoire aux grande école (CPGE), affectueusement surnommée « prépa littéraire ». Au cours des deux années, Hypokhâgne (1ère année) et Khâgne (2è année), j’ai pu acquérir des connaissances très poussées en français, langues, histoire, géographie, et philosophie. À la fin de la prépa, une fois les concours de l’ENS, de la Banque d’Épreuves Littéraire (BEL) et du CELSA passés, et n’ayant pas été admissible, je me suis remise à chercher la voie dans laquelle j’allais poursuivre mes études.
Après quelques tentatives pour obtenir l’un des concours d’orthophonie en France et après celle de m’inscrire dans une école en Belgique (l’admission était non pas sur concours mais par tirage au sort), le mois d’août 2018 était arrivé. C’est par le bouche-à-oreille que j’ai appris l’existence de l’Institut Catholique de Rennes !
J’ai alors commencé à regarder les formations proposées sur leur site internet, les débouchés,… J’ai été tout de suite attirée par le fait que l’établissement soit privé (gage d’un meilleur encadrement et suivi des cours à mon sens), par la variété des formations, le contenu des cours, le système du contrôle continu, le tout se déroulant dans une ambiance plutôt conviviale. Un appel avec Mme Muller et un entretien avec M. Mérand plus tard, me voilà admise en L2 de Lettres Modernes parcours Communication !
La licence de Lettres Moderne, parcours Communication à l’ICR, c’est quoi ?
La partie Lettres (la licence préparée), compte 3 cours de lettres différents : française, générale et comparée, ancienne (la vie de Saint Augustin n’a plus de secrets pour moi) en L2 – remplacée par la littérature médiévale en L3 -, des cours de langue française (grammaire, orthographe – très pratique car j’avais l’impression de redécouvrir les bases du français), de langues étrangères et d’Histoire des idées politiques (mix entre histoire, droit et économie).
Quant à la partie communication (ma spécialité car je ne souhaitais pas m’engager vers l’enseignement, ni retenter les concours d’orthophonie), le cursus donne des connaissances générales dans différents domaines de la communication : cours de Sciences de l’information et de la communication (un cours très pratique que j’ai retrouvé en master !), de communication en entreprise, de communication publique, de publicité (un cours exigeant qui m’a appris à mêler capacité d’analyse littéraire et connaissances en marketing), de journalisme (le métier, mais aussi journalisme en anglais, apprentissages des techniques avec la manipulation de caméras par exemple), de graphisme, de marketing, etc., chacun mêlant théorie et pratique (participation à un projet associatif, études de cas, création de contenu : site web, articles, vidéos…). J’ai aimé le fait que les professeurs et intervenants restaient ouverts aux suggestions des étudiants dans leur façon d’enseigner et dans les cas pratiques. En deux mots : proximité et écoute.
En parallèle, j’avais la possibilité de choisir des options : théâtre, histoire de l’art, cours de préparation aux concours, LV3 (russe, arabe…), etc. Pour ma part, j’ai suivi l’option théâtre dans laquelle j’ai pu m’investir à 100% car, mis à part l’apprentissage de techniques scéniques, nous avions pu monter une pièce que nous avions joué vers la fin de l’année (une vraie réussite, en toute objectivité) ; et l’option Histoire de l’art, un cours ô combien intéressant car il mêle connaissances d’histoire, d’art, et de civilisation (l’enseignante étant passionnée, c’était un vrai plaisir de suivre ses cours !).
Pendant ma 3è année, outre le fait qu’une pandémie mondiale (covid-19) a décidé d’interrompre les cours en présentiel, la fameuse question de « que vais-je bien pouvoir faire après ? » est revenue. Aujourd’hui, au vu des exigences exprimées par les organisations dans leurs offres d’emplois et de stage, j’ai décidé de poursuivre avec un Master (Bac +5). Un master, non en littérature, mais en communication, grâce à la double formation que j’ai reçue et qui m’a ouvert de nouvelles perspectives.
Aussi, après avoir retenté de m’inscrire au CELSA, je m’étais rendue en parallèle à Nantes en mars 2020 (pile avant le confinement !) pour passer le concours d’entrée en 1ère année de Master. Au menu : épreuve de culture générale, épreuve d’anglais et exercice de synthèse. Bien sûr, ce concours n’était pas réservé aux profils littéraires, mais à tous ceux qui ont envie de commencer un nouveau cursus (les intervenants partent du principe que tous les étudiants ne connaissent pas forcément la communication).
Après l’obtention du concours et avec le diplôme de Lettres Moderne parcours Communication en poche, me voilà désormais en master de Communication & Médias à Audencia SciencesCom à Nantes (44) !
À l’avenir, j’envisage de travailler soit dans un service de communication interne/externe au sein d’une organisation (entreprise ou association), soit dans l’événementiel.
Date de publication : 2021-11-15 10:44:40